ENAYA

« Le soin d’Enaya ! C’est plus qu’un massage… »

Est la phrase qui a été prononcée par 99% des personnes reçues au cours des 10 dernières années

C’est la saison de vous livrer ici son histoire…

Installez-vous confortablement, il y a 1506 mots !

Sa « technique » est le massage Pijat.

Il est présenté comme étant originaire d’Inde et s’inscrivant dans la médecine ayurvédique. Mais si l’on creuse un peu plus, originellement il semblerait plutôt provenir d’Indonésie.

C’est un massage hybride à la croisée des massages ayurvédiques et chinois.

Ce massage est riche de diverses techniques : lissages glissés, digitopressions, lomi-lomi…

Autrefois il était destiné aux rois.

Lorsque celui-ci devait prendre une décision importante, il se rendait au temple et recevait ce massage, jusqu’à avoir le corps détendu et l’esprit clair !

Ainsi la décision prise était juste, en accord avec tout son être et l’univers.

Le Pijat est un massage du corps entier pratiqué avec des huiles végétales tièdes

et des huiles essentielles.

Ses vertus sont détoxifiantes, harmonisantes, apaisantes et profondément relaxantes. Il vise à dénouer, libérer certains blocages et noeuds autant physiques qu’émotionnels (douleurs osteo-articulaires, neuro-musculaires, émotions refoulées…).

Il permet de rétablir le flux énergétique et physique afin d’aider et soutenir les corps à se libérer d’eux-même, et gagner en énergie vitale.

Selon l’ayurveda, le Pijat travaille sur les dhatus* et les purifie en profondeur.

*dhatus : Correspond aux 7 tissus primordiaux

tous inter-dépendants les uns

des autres.

♥ Rasa dhatu : lymphe

♥ Rakta dhatu : sang

♥ Mamsa dhatu : muscle

♥ Meda dhatu : graisse

♥ Asthi dhatu : os

♥ Majja dhatu : moelle

♥ Shukkla dhatus : produits

La durée traditionnelle du Pijat varie entre 1h45 et 2h.

Lorsque j’ai reçu la transmission de ce massage, je l’ai très vite « Corps-pris ». Quelque chose à l’intérieur de moi s’est allumé.

J’ai tout de suite énormément pratiqué et ai laissé pousser ce qui venait en moi sans tout comprendre, sans tout voir ni percevoir.

2 ans après j’ai eu un rêve.

Nous sommes en 2010

« Cela se déroulait dans un temps ancien. On vient me chercher pour aider une femme dont l’accouchement n’allait pas être facile. Je connais cette femme (il s’agissait d’une vraie amie et vraiment enceinte dans la vie réelle).  Je me vois mettre une tenue particulière et partir en courant vers une sorte de grotte dans la terre. J’arrive dans une salle voutée. Je suis arrivée juste au moment où le bébé était tout près… C’est comme s’il se glissait dans mes mains.

Autour de nous quelques personnes, tous me demandent de vite nommer l’enfant, qui est une fille.

Il se passe alors quelque chose en moi que je ne peux pas expliquer avec les mots.

Et je m’entends prononcer -  Ena…, Ena.., Enaya ! »

Le rêve reste vivace plusieurs jours, Je décide donc de prendre des nouvelles de cette amie enceinte qui vit en Afrique et lui raconte brièvement mon rêve.

Elle ne me répond pas.

Je ne sais pas pourquoi, je ne lui en reparle pas. Même lorsque j’apprends que son accouchement fut difficile et qu’elle a donné naissance à une petite fille prénommée Laïla.

Je laisse ce rêve de côté, sans l’oublier pour autant. Il a laissé une empreinte.

Elle ne le lira que 2 ou 3 ans plus tard, à sa grande surprise, elle ne l’avait pas vu passer. (Comme quoi archiver du mail ça a du bon parfois ;-)

Et l’une et l’autre sommes interpellées de cette étrangeté, de ce qui se vit en elle et en moi…

Mais il n’y a rien à expliquer ni à comprendre. Juste constater et laisser le mystère au mystère…ou à lÂme -Agit.

Je continue à cheminer avec Enaya en back ground.

Je (re)connecte avec le mouvement, la danse, mon corps…

La nature est là, toujours…

Les Fées…

Et le massage Pijat se métamorphose.

L’air de rien.

L’air de tout.

Un petit peu chaque fois et chaque fois différent.

Il se modèle dans ma terre, dans la grotte.

C’est en 2014 qu’Enaya absorbe et métabolise complètement le massage Pijat initialement reçu.

Depuis 10 ans elle se met au monde, se dévoile.

Les 5 premières années, nous nous sommes apprivoisées.

Aujourd’hui, je tisse avec cette part de moi, Enaya.

Tout en bas vous pourrez lire un (court) texte que je viens de retrouver en vous écrivant ces lignes.

Comme par hasard !

C’était le 2 novembre 2014, il y a 10 ans à 2 pas près !

Ce texte est ma mémoire du futur qui n’était alors pas conscientisée au moment où je l’ai écrit.

Si j’avais connu la Neurodanse à cette époque je me serais évitée bien des répétitions de boucles…

Et ce qui fortement impacté et potentialisé ce qui poussait, pousse et poussera en moi (et donc autour de moi), c’est que maintenant –

-       par,

-       avec,

-       à travers,

-       dans,

mes pratiques, je sais transmuter mes boucles en escarboucles !

Gratitude à mon moi du passé de m’avoir fait confiance et d’être toujours revenu à moi.

Gratitude à mon moi du présent qui ose regarder, honore, et re-connait.

Gratitude à mon moi du futur de notre coopération et confiance mutuelle, grandissante.

Je ne peux pas et ne veut pas qualifier ce soin de chamanique, énergétique, magnétique, quantique et tic et tic… !

Ces mots aujourd'hui sont galvaudés de leur essence, de leur matière.

Enaya est Présence, Respiration, Danse.

Reliance, Reliâme à soi et et à Soi

Dans mes corps* comme dans les vôtres.

*(niveau physiques, émotionnel, mental, spirituel)

La durée du soin d’Enaya dure environ 3h et s’inclut uniquement dans l’accompagnement individuel : https://www.alexandrahamon.com/jardin-des-soins

Supports

• Sonorités :

Les soins sont accompagnés par des musiques médecines :

Sons curatifs tels que mantras, chants amérindiens, soufis, tambour, bols, carillons, ma voix et autres instruments peuvent intervenir.

Un espace pour la musique du silence et du souffle est toujours présent durant la séance.

•    Huile de Soin :

Vous réalisez votre tirage d’huiles essentielles qui sera incorporé à une base d’huiles végétales différente pour chacune et chacun d’entre vous.

Les huiles essentielles que vous tirez, vous sont présentées et expliquées.

A la fin de notre séance, vous repartez avec le même flacon à nouveau rempli afin d’accompagner et soutenir votre processus durant les semaines à venir.

•     L’Invisible :

Toujours là… mais ici, Nous Présent à lui.

L'Appel

2 novembre 2014

​ Je suis imprévisible, impermanente, parfois dilettante.

Je suis un reflet de la vie, un échantillon, un synonyme !

Je sens une brume, un détachement, un décollement. Quel est donc ce sentiment ?

Un état poudreux, doucereux, m’invite à me retirer, à me rentrer, à me visiter.

Qui vais-je rencontrer ? Quelle découverte m’attends ?

Ces paysages intérieurs sont nombreux, ils sont le monde, mon microcosme.

Je suis la touriste de moi-même, l’exploratrice de mon âme, d’un état à l’autre, je me défriche !

Je me libère de mes artifices, je coupe mes lianes, m’isole et respire !

Oxygène naissant, une peau neuve se découvre et s’apprivoise.

Celle d’une sauvage sage, celle qui ne supporte plus aucun mimétisme.

Elle est pourtant fragile, elle est pourtant craintive.

Étrangère à moi-même, ironie de mes vies.

Avide de savoirs oubliés, je serpente entre basculer et m’immobiliser.

L’inconnu autour de moi m’interpelle, l’inconnu à l’intérieur de moi me rappelle.

Quête, requête, enquête, je m’entête à ne pas vouloir lâcher ma tête.

Je me reprends ! J’écoute mon corps... Endolorie.

Les spasmes se précipitent et m’obligent à aller plus vite. Une urgence de mon âme dicte mes actes, dicte mes mots.

Une coulée de lave s’extirpe de mes entrailles.

Mon volcan veut me remettre sur les rails !

L’urgence amène la confiance, le besoin pressant fait oublier la peur.

Je me souviens que finalement le trésor est à portée de mains et je regarde le temps passé à aller le chercher si loin.

Mon ventre parle seul, il a pris les commandes, il sait où il me conduit, ma raison l’ignore encore.

Qu’importe ! Je le suis !

Quand on est allée si loin, quel autre choix possible ?

Sinon celui de se perdre dans les limbes, à mi-chemin de soi, à mi-chemin de la vie.

Déjà tant d’appels sans réponses, déjà tant de signes sans attentions, déjà tant de démangeaisons sans apaisement.

A vif ! A point ! Ouverte comme la coupe sacrée, j’accepte, je me soumets à l’accueil de ma divinité.

Je prends ma responsabilité d’être, j’assume mon incarnation, j’affirme ma filiation à l’univers.

Je me révèle et j’ose rayonner libre de mon égo, libre des croyances infligées.

Je suis droite et j’ondule.

Je suis racine et je vole.

Je suis tout et je suis peu.

Je suis ici et là-bas.

Je suis moi et je suis elle.

Je suis réalité et je rêve.

Je suis la fidèle et l’insoumise.

Je suis la matière et me nourrit d’éther.

Je suis la femme sorcière, l’accoucheuse de mon âme. Ma secrète se lève.

Le temps est venu.

Enaya je te salue !